Louis Marie Ennemond de Lambert commence sa carrière dans l'armée en tant qu'engagé volontaire pour 4 ans le 30 janvier 1899 au 75e R.I. de Romans (Drôme). Entre 1899 et 1901, de simple soldat il devient caporal puis sergent, puis sergent fourrier. Il est reçu élève officier à l'école militaire d'infanterie de Saint-Maixent (Deux-Sèvres) le 13 avril 1905. Le 1er avril de l'année suivante il est nommé sous-lieutenant au 23e R.I. de Bourg-en-Bresse (Ain). Un mois après il est affecté à Belfort...
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Louis Marie Ennemond de Lambert commence sa carrière dans l'armée en tant qu'engagé volontaire pour 4 ans le 30 janvier 1899 au 75e R.I. de Romans (Drôme). Entre 1899 et 1901, de simple soldat il devient caporal puis sergent, puis sergent fourrier. Il est reçu élève officier à l'école militaire d'infanterie de Saint-Maixent (Deux-Sèvres) le 13 avril 1905. Le 1er avril de l'année suivante il est nommé sous-lieutenant au 23e R.I. de Bourg-en-Bresse (Ain). Un mois après il est affecté à Belfort à la 16e compagnie. Il en devient lieutenant en avril 1908. En octobre 1911 il passe lieutenant en premier à la 6e compagnie du 23e R.I. Lors de la mobilisation, le 1er août 1914, il part en campagne avec son régiment en tant que lieutenant colonel de la section de mitrailleuse. Blessé en septembre 1914 il est évacué à l'hôpital de la Croix-Rouge de Châlon-sur-Saône. Après sa convalescence il est chargé du service des lettres et des renseignements du dépôt du 23e R.I. en mars 1915. Il reçoit le commandement de la 28e compagnie de ce dépôt quelques semaines plus tard. Le 5 mai 1915 il est promu capitaine par ancienneté et le 8 juin reçoit le commandement d'une compagnie d'instruction de la classe 1916 au camp du Valdahou. Le 18 juilet 1915 il quitte l' "intérieur", les armées du nord et du nord-est ayant besoin de renfort. Il est affecté à la compagnie de mitrailleur du 113e R.I. et désigné comme major de tranchée sur le secteur de ce régiment. Entre juillet 1915 et août 1916 il est sur les secteurs de La Cheppe, de la Bierme, de la Fille Morte et d'Avocourt. Après un repos d'un peu plus d'un mois à l'Isle-en-Rigault en septembre 1916, il participe à l'attaque de Douaumont puis demeure dans le secteur de Douaumont Vaux. En février 1917 il change pour le secteur à l'est de Craonne et en avril il est promu chevalier de la légion d'honneur. De juillet 1917 à janvier 1918 de nouveaux secteurs le voit passer : celui de la route 44 Juvaincourt, celui de Corbény et de Chevreux. Après l'attaque sur Tergnier, de mars à mai il est chargé du commandement puis de la reconstitution du bataillon. Il est alors promu adjudant major du 1er bataillon et rejoint le secteur de la Matz. Le 9 juin 1918 il est fait prisonnier lors d'une attaque allemande et emmené comme captif en Allemagne, à Rastatt, puis en Hollande au camp de Burg. Il n'est rapatrié que le 7 janvier 1919 et rejoint le dépôt du 113e R.I. où il est affecté au service de l'I.P. (instruction physique) de la 8e garnison. Entre mars et avril 1919 il effectue un stage au centre d'instruction physique de Joinville-le-Pont et est alors nommé chef de service de l'I.P. de la 8e subdivision à Orléans.
Louis de Lambert est domicilié dans cette ville au début des années 1920. Par la suite, dans les années 1940, il semble avoir déménagé pour Montpellier. Il est mort en 1960. Il a eu au moins deux filles, Anne-Marie et Odette (née en 1914). L'une d'elle a eu un fils, André Marie, Joseph Constans, né le 3 février 1907, à Paris XVe. Médecin au service de santé de la Marine, ce dernier a lui-même eu un fils, Bruno, donateur d'une partie du fonds.